Fabrice MUET

1- Bonjour Fabrice, peux-tu te présenter rapidement ?

J’ai 46 ans et c’est ma huitième année d’arbitrage. J’habite à Neuvy Grandchamp et je couvre le club de Bourbon Lancy. Je suis agent de production dans une fabrique de cercueils.

2- Dans quelles conditions es-tu venu à l’arbitrage ?

Comme la plupart des collègues mettre mon club en règle. Un jeune de mon club (Chalmoux) voulait tenter l’aventure mais pas tout seul. J’ai décidé de l’accompagner. Nous avons eu l’examen tous les deux et au bout d’une saison il a abandonné et moi j’ai décidé de continuer, bien m’en a pris c’était un réel plaisir.

3- Peux-tu nous évoquer ta vie d’arbitre, ton ressenti, les moments agréables ou plus difficiles dans cette fonction. Des évènements que tu as vécus ou des gens que tu as rencontrés ou côtoyés t’ont ils marqué dans ta carrière arbitrale ?

L’arbitrage est une éternelle remise en question chaque week end. On arrive le dimanche sur un match on est seul mais à la fin de la rencontre on échange avec les joueurs et les coachs et on refait le match dans un bon esprit. Chaque dimanche on peut raconter une anecdote. SI j’en retenais une dans ma courte carrière se serait le match Sanvignes-Melay au début de mon arbitrage. Ce jour-là, j’étais contrôler par Dédé Journet. A la fin du match, le capitaine de Sanvignes est venu me voir malgré la défaite. Il cherchait mon contrôleur. Sur le moment, j’ai pesé avoir fait une grosse erreur pendant le match. AU contraire, il voulait voir mon observateur pour qu’il me mette une bonne note, sympa, c’est ça aussi l’esprit sportif.

4- Enfin, tu es adhérent à l’Unaf, que cela représente-t-il pour toi ?

En prenant mon adhésion à l’Unaf, j’ai rencontré une famille. Dès que l’on a un souci on peut compter sur tout le monde. Il y a de bien belles personnes à l’Unaf prêtes à tout pour défendre les arbitres. Les quelques manifestations de l’Unaf sont un moyen de se retrouver, d’échanger, et de présenter mutuellement nos familles.

5- As-tu une dernière chose à nous dire ?

Cela fait 40 ans que je suis dans le football, j’invite les jeunes à tenter l’expérience dans l’arbitrage. C’est un moyen de continuer notre passion : le footballeur avec un chef de fil comme Clément cela doit apporter des vocations.