Bonjour Sébastien, peux-tu te présenter rapidement ?

J’ai 42 ans et j’ai attaqué ma 8ème année d’arbitrage. J’habite Colombier en brionnais et j’arbitre pour le club de Dun Sornin Foot.

Dans quelles conditions es-tu venu à l’arbitrage ?

Après avoir été gardien de but à St Maurice les Châteauneuf pendant 20 ans, la création du club de Dun Sornin m’a permis de prendre ma retraite sportive et de venir tout naturellement à l’arbitrage.
Au départ, pour rendre service au club qui était en manque d’arbitre puis d’y prendre un réel plaisir.
Puis, le travail psychologique à faire sur les joueurs est très intéressant.

Peux-tu nous évoquer ta vie d’arbitre, ton ressenti, les moments agréables ou plus difficiles dans cette fonction. Des évènements que tu as vécu ou des gens que tu as rencontrés ou côtoyés t’ont-ils marqué dans ta carrière arbitrale ?

La vie d’arbitre est une vie solitaire. Un arbitre doit toujours garder à l’esprit qu’il est le maître des lois du jeu et doit toujours se montrer le plus juste dans ces décisions.
Les moments les plus agréables sont les moments où les échanges courtois qui se passent avec les différentes familles du football (entraineurs, dirigeants, présidents). On peut parler de nos erreurs réciproques sans animosité.

Enfin, tu es adhérent à l’Unaf, que cela représente-t-il pour toi ?

Pour moi, l’UNAF est avant une famille qui comprend la solitude de l’arbitre. On est capable de se montrer solidaire à chaque fois qu’un des nôtres est agressé.
On ne se voit pas souvent entre arbitres et l’UNAF s’est nous rassembler ainsi que nos familles.

As-tu une dernière chose à nous dire ?

Etre arbitre est une passion et j’invite tous les joueurs à apprendre notre quotidien du dimanche avant d’affabler de tous les mots.