Coin Presse : des nouvelles d'Anibal Castano et Thomas Meunier

Extrait du JSL du 29/05/16 : Antoine marche sur les traces d’Anibal Castano

Du haut de ses 13 ans, Antoine Juillet voue une véritable passion à l’arbitrage de basket. Le jeune Montchaninois a mis en pratique ses compétences sur le parquet du club du Breuil.
Anibal Castano, coach du Breuil basket club, a offert toute la panoplie au prometteur Antoine.
Antoine Juillet a connu cette semaine le premier moment fort de sa jeune carrière d’arbitre. À l’invitation d’Anibal Castano, ex-sifflet de Pro A, ce jeune Montchaninois de 13 ans est venu arbitrer sa toute première rencontre seniors à la salle Jean-Baptiste-Dumay du Breuil. Une opposition amicale entre les sections loisirs locale et montchaninoise a donc permis à Antoine de vivre une expérience exceptionnelle au côté d’Anibal. « Je joue en U15 à Montchanin mais ma vraie passion, c’est l’arbitrage », avoue celui qui compte poursuivre dans cette filière. « Ça ne dépend que de toi », l’encourage Anibal Castano. « Que ce soit à la télé ou au Colisée où nous allons souvent, il passe son temps à regarder le comportement et l’attitude des arbitres », confirme son père.
 
Un maillot et un sifflet en cadeau
 
Flanqué d’un maillot offert par son hôte du jour, équipé d’un sifflet de pro, Antoine n’a pas essuyé le moindre commentaire de sa prestation. « Quand tu passes inaperçu, c’est que tu as été bon », explique l’expérimenté Castano. « Ce qui doit être dur, c’est quand les joueurs ou les entraîneurs critiquent nos décisions », appréhende Antoine.
http://c.lejsl.com/edition-le-creusot/2016/05/29/antoine-marche-sur-les-...
 


Extrait du JSL du 31/05/16 : Thomas Meunier, du rêve à la réalité à Roland-Garros

Ces deux dernières semaines, Thomas Meunier a connu une première consécration en officiant en tant que juge de ligne à Roland-Garros.
Thomas Meunier (à droite sur la photo), a touché du doigt un rêve, sur le tournoi de Roland-Garros
Dimanche, Thomas Meunier revenait tout juste d’une expérience de deux semaines à Roland-Garros. À peine le temps de se remettre de ses émotions, que l’arbitre devait gérer une rencontre sous haute tension, entre Gueugnon et le TC La Pape, à Jean-Laville.
Depuis fin janvier, Thomas s’était préparé à l’idée d’officier en tant que juge de ligne sur le tournoi du Grand Chelem. Désigné pour la première fois sur le court annexe n° 16 en match de qualification, il se remémore son entrée en matière : « On a le cœur qui palpite, avec les yeux rivés sur cette ligne. Tous les courts sont télévisés, c’est un rendez-vous qui est suivi par des millions de gens. On ne peut pas faire abstraction de ça. » Et puis, d’un coup, la pression se relâche : « La première balle annoncée, ça libère. »
 
Un exercice subtil
 
Les subtilités de l’exercice sont multiples. Il s’agit d’un travail d’équipe, dirigé par l’arbitre de chaise. Le juge de ligne est évalué, « sur la voix, la vision, l’attitude et la communication », liste Thomas. En quinze jours de compétition, il ne déplore que trois erreurs : « des annonces par précipitation, admet-il. Le plus problématique, c’est lorsque le jeu est interrompu par notre faute. C’est arrivé une fois, mais l’erreur est humaine. » Là, l’arbitre de chaise est là pour rassurer, encourager. Surtout, le juge de ligne doit vite passer à autre chose. « Et puis, dans l’ensemble, le bilan est plutôt bon », tempère-t-il. Voilà pour l’aspect « technique » de l’expérience.
 
Il juge Tsonga en exhibition sur le central
 
Aussi, Thomas Meunier a pu côtoyer la crème du tennis français, voire international. Avant l’ouverture du tableau final, les courts étaient consacrés à des rencontres exhibitions. C’est ainsi que l’arbitre du FCG Tennis s’est retrouvé à officier sur le central, là où évoluait Jo-Wilfried Tsonga. Un moment unique, que Thomas souhaite revivre dès l’année prochaine. Pour cela, il faudra cumuler de l’activité sur les principaux rendez-vous tennistiques de la région. Il songe déjà aux championnats de France 15-16 ans, à Dijon.
 
Noémi Predan noemi.predan@lejsl.fr