[UNAF 21] : Portrait d’arbitre – Laurette JOBARD

1. Bonjour, peux-tu te présenter rapidement ?

Je m’appelle JOBARD Laurette, j’ai 17 ans. Je suis en terminal scientifique à Auxerre, en section sport étude arbitrage. Je voudrais être kiné dans un club de foot.
Cela fait maintenant 4 ans que je suis arbitre au district de Côte D’Or et je viens de passer jeune arbitre de ligue.

2. Dans quelles conditions es-tu venu à l’arbitrage ?

Je suis née dans le foot (famille entraineur et dirigeant d’un club), j’ai joué pendant quelques années dans une équipe mixte puis féminine.

Vers 14 ans, j’ai voulu être arbitre pour découvrir l’autre facette du football.

3. Peux-tu nous évoquer ta vie d’arbitre, ton ressenti, les moments agréables ou plus difficiles dans cette fonction. Des évènements que tu as vécu ou des gens que tu as rencontrés ou côtoyés t’ont-ils marqué dans ta carrière arbitrale ?

Pour être arbitre, il faut tout d’abord être passionnée pour pouvoir accepter les critiques lors des matchs (coach, joueurs, supporters), apprendre à maîtriser les différentes situations, avoir du caractère mais aussi apprécier les moments d’échanges qui peuvent devenir inoubliables. Comme par exemple mes rencontres avec Jacques BADET, Clément TURPIN, Alexandre PERREAU NIEL, Corinne LAGRANGE, Florence GUILLEMIN, Céline BAGROWSKI et bien d’autres personnes que j’aurais pu oublier (d’ailleurs, je m’en excuse).

4. Tu es adhérent à l’Unaf, que cela représente-t-il pour toi ?

L’UNAF est l’association qui représente les arbitres de football en France. Celle-ci nous défend, nous aide et nous soutient dans nos missions parfois difficiles.
Cette association nous permet aussi de pouvoir acheter du matériel nécessaire à l’arbitrage.

5. Enfin, as-tu autre chose à nous dire ?

L’arbitrage demande beaucoup d’investissement aussi bien sur le plan théorique que pratique. Il y a des moments difficiles, de doute mais l’envie, la motivation étant tellement plus grande que cela passe au dessus des difficultés.
J’en profite pour remercier toutes les personnes qui me soutiennent et n’en veux pas à ceux qui doute de moi, bien au contraire, cela me permet de grandir et d’évoluer.
Je voudrais remercier tout particulièrement mes parents, frère et sœurs, qui sont derrière moi dans les bons et mauvais moments. Ils me conseillent tout en me laissant prendre mes propres décisions.