1. Bonjour Yann, peux-tu te présenter rapidement ?

J’ai  40 ans, je suis agent territorial. Je m’occupe de l’informatique de ma collectivité et de l’organisation des concours. J'ai une passion pour tous les sports collectifs et le bon vin

2. Dans quelles conditions es-tu venu à l’arbitrage ?

Comme beaucoup de mes collègues, je suis venu à l’arbitrage (depuis janvier 2017) suite à une blessure. J’adore ce sport et je voulais avoir encore un rôle à jouer. Le club, Gilly-sur-Loire, m’a contacté pour savoir si je voulais couvrir le club car leur montée a été compromise plusieurs fois suite à cette infraction. Et je voulais aider un club où l’esprit football « bon enfant » et « famille » existait encore. J’appréhendais un peu car on a toujours des préjugés, en tant qu’ancien joueur, sur l’arbitre. Mais la formation « Devenir arbitre » m’a permis d’acquérir des connaissances et de donner envie de continuer à me faire plaisir sur un terrain

3. Peux-tu nous évoquer ta vie d’arbitre, ton ressenti, les moments agréables ou plus difficiles dans cette fonction ? Des événements que tu as vécus ou des gens que tu as rencontrés ou côtoyés t’ont-ils marqué dans ta carrière arbitrale ?

Ma première sortie sur un terrain en tenue noire a été stressante,  je me suis dit « pourvu que les joueurs ne soient pas comme des anciens joueurs que j’ai côtoyé » et au bout de quelques minutes j’ai compris que mon rôle était central et important pour le bon déroulement de la rencontre. Lors de ma première rencontre officielle, j’ai eu le réflexe de joueur en disant aux joueurs «Ça vient ». C’est dommage que les joueurs et dirigeants pensent toujours que c’est l’arbitre qui leur a fait perdre le match et ce quel que soit le niveau.
Je n’aurais pas de personnes vraiment qui m’ont marqué. C’est cette « famille » de l’arbitrage, où la bonne humeur est toujours de mise, qui vous donne l’envie de continuer.

4. Enfin, tu es adhérent à l’UNAF, que cela représente-t-il pour toi ?

Pour moi, l’UNAF est une évidence ! On a toujours besoin d’être soutenu en cas de problème,  surtout quand on est seul pendant et après nos rencontres

5. As-tu une dernière chose à nous dire ?

En cette période difficile pour l’arbitrage, je pense que nous avons besoin des compétences de l’UNAF. Et gardons en mémoire que le foot n’est qu’un sport et une passion que nous soyons joueur, dirigeant, arbitre ou supporter.