Retour sur la venue de Clément Turpin à La Chapelle sous Dun

Extrait du JSL du 02 mai 2016

Turpin fait des heureux avant l’Euro

Clément Turpin a animé une conférence, mercredi soir (27/04/16), à la salle de La Chapelle devant une centaine de personnes ravies de pouvoir dialoguer en toute simplicité avec l’unique représentant du corps arbitral français à l’Euro.
 
Des autographes par dizaines, des photos en pagaille : c’est un Clément Turpin en toute simplicité qui s’est présenté mercredi soir. Alors qu’il est actuellement en pleine préparation de l’Euro 2016, le Montcellien n’a pas hésité un seul instant quand Yann Larochette l’a invité à venir rencontrer les membres du Dun Sornin foot. « Pour moi c’est naturel, explique Clément Turpin. Je me souviens, lorsque j’ai commencé l’arbitrage, d’être venu souvent arbitrer des matchs à Chauffailles ou à La Clayette. Aujourd’hui, c’est un réel plaisir pour moi de pouvoir parler de ma passion avec tous ces fans de foot. »
 
Durant 90 minutes, le nouvel homme fort de l’arbitrage français s’est efforcé de démontrer qu’il y a une multitude de points communs entre joueurs et arbitres. Sportifs avant tout, les hommes en noirs parcourent autant de kilomètres qu’un milieu de terrain défensif (11 à 13 km en Ligue 1). Ils ont également leurs gestes techniques à eux et doivent prendre leur responsabilité comme un tireur de penalty.
 
À l’aide d’une dizaine de vidéos, il a expliqué pourquoi un arbitre prenait telle ou telle décision et proposé à la salle de se muer quelques instants dans la peau d’un central. Le résultat est flagrant, les meilleurs d’entre eux ont au minimum fait deux erreurs. « Deux de trop, sourit Clément Turpin. Aujourd’hui on ne nous pardonne rien. »
 
Décontracté, il a passé toute sa soirée à taquiner un public réceptif qui s’est prêté au jeu avec plaisir.
 
Dans la peau d’un arbitre
 

Durant l’après-midi, Clément Turpin a animé une séance d’entraînement des U18 du Dun Sornin foot. Pendant près de deux heures, tour à tour, chaque joueur s’est glissé dans la peau d’un arbitre. Et ce n’est pas aussi facile que l’on croit. La première chose, simple à première vue, le coup de sifflet, a notamment posé beaucoup de problèmes aux jeunes joueurs. « Il doit être autoritaire, explique Clément Turpin. Au premier coup de sifflet d’un arbitre, un joueur sait déjà s’il va se friser les moustaches ou s’il vaut mieux ne pas le titiller. »