Extrait du JSL du 12/04/16
Rencontre avec Didier Cognard, un grand fidèle de l’Union sportive Génelard/Martigny où il officie en tant qu’arbitre, après y avoir appris à taper dans le ballon rond dès l’âge de 7 ans.
Rendre ce qu’on m’a donné, c’était la moindre des choses. Je n’ai jamais fait ça pour la reconnaissance. » Arbitre officiel de l’Union sportive Génelard-Martigny (USGM) depuis 17 ans, Didier Cognard n’aime pas se mettre en avant. Ce qu’il aime, c’est parler du club qu’il côtoie depuis 40 ans et où il a appris à frapper le ballon à l’âge de 7 ans. Aujourd’hui, son fils Maxime y évolue en U13. « Si ce club existe depuis près de 100 ans, c’est parce qu’il y a eu, et qu’il y a encore, des personnes pour le faire vivre, de vrais engagés qui méritent qu’on parle d’eux : René et Denis Théréau, Robert Verneau, Gilles Vernochet, MM. Jaroniak, Chotard ou Charrondière, sans oublier Serge Bonin, Tat’s, Kévin, le nouveau président et tant d’autres. »
C’est à 30 ans, après 23 années passées sur les terrains, que Didier Cognard échange son maillot de joueur pour celui d’arbitre.
Déjà 17 ans d’engagement
Il avait pourtant prévu de quitter les crampons pour de bon afin de se consacrer entièrement à son salon de coiffure. Mais c’était sans compter sur l’appel à l’aide du club. « Gilles Gaget, l’arbitre de l’époque, allait s’arrêter, alors on m’a demandé de prendre la relève, raconte-t-il. C’était normal de rendre service au club et de donner un peu de mon temps tout en gardant une activité sportive. » Ce qu’il ignorait, c’est que 17 ans après, il serait toujours prêt à dégainer son sifflet ou ses cartons. « Je pensais m’engager pour dix ans maximum, je suis le premier surpris. Mais d’autres ont tenu encore plus longtemps. Christian Cléau mérite une médaille pour ses 20 ans d’arbitrage ! »
S’il aime parcourir le Pays minier ou saônois tous les dimanches, Didier Cognard assure qu’il ne fera pas « la saison de trop » et espère qu’il y aura des jeunes pour prendre la relève.
La montée, il y croit !
« Ce club a du potentiel, il manque juste des jeunes pour assurer son avenir. Moi je vis au fil des saisons, je ne vois pas plus loin. » Encadrer des gamins quand il avait 18 ans, les 90 ans du club, ou encore une rencontre Saint-Vincent-Bragny/Dun Sornin qu’il a pu arbitrer avec son ami Christian restent ses plus beaux souvenirs. Et la montée en première division, il y croit encore.
