Gwenaël, un jeune arbitre du Pays Saônois au Costa Rica

1- Bonjour Gwenaël, merci de te présenter et de nous rappeler brièvement ta carrière arbitrale.

Je me prénomme Gwenaël, j'ai 24 ans et suis un Unafiste convaincu, arbitre depuis plus de 9 ans. Actuellement arbitre de Ligue au niveau L2 (PH - PL), je ne conçois pas de pratiquer l'arbitrage sans un partage total des valeurs de l'UNAF. Après avoir été JAF pendant 2 ans, j'ai décidé de m'impliquer du mieux que j'ai pu dans ma CDA (Pays Saônois), par passion et à la fois en reconnaissance de tout ce que l'arbitrage m'a apporté dans la vie.

2- Tu es parti récemment au Costa Rica, explique-nous les raisons et comment se passe ta vie dans ce lointain pays ?

Je vis actuellement au Costa Rica. Je travaille à San José, la capitale du pays, en tant qu'assistant de français pour le compte de l'Université du Costa Rica. J'enseigne ainsi la langue de Molière aux étudiants "ticos". Mon choix d'avoir rejoint un pays hispanophone fait suite à un projet personnel de longue date. En effet, passionné par le castillan, j'ai toujours aspiré à vivre sur le sol latino-américain. C'est donc avant tout la réalisation d'un rêve tout à fait personnel. Quant à ma vie au Costa Rica, quoi de mieux que le slogan national pour l'évoquer : à savoir, "pura vida".

3- Ou en es-tu dans ta fonction d’arbitre sur place ? Et en somme, comment ça se passe à ce niveau dans ce pays ? Y a-t-il vraiment des particularités ?

D'un point de vue purement arbitral, je n'ai arbitré à ce jour que 4 fois sur le sol costaricien. La particularité de ces rencontres fut qu'à chaque reprise, il a été question d'officier au cours de matches opposant des communautés religieuses, ce qui fut je dois l'admettre, bien étrange et à la fois riche en enseignements. Arbitrer dans une langue différente de sa langue natale est aussi un challenge enthousiasmant. Quant au niveau national, loin de moi l'idée de juger mes collègues locaux, mais il faut bien avouer que l'arbitrage français n'a rien à envier à l'arbitrage "tico". A mon retour en France, j'aurai le plaisir de fouler les pelouses de notre beau territoire, et je l'espère, de sillonner la Bourgogne de long en large.

4- As-tu autre chose à nous faire partager ?

Adhérent depuis mes débuts, je ne saurais que trop vous encourager à rejoindre, ou participer activement à la vie de l'association, qui au-delà de l'aide qu'elle apporte en toutes circonstances, est avant tout un véritable moteur pour la défense de notre activité si décriée.